Note de recherche no. 25 – La police et la cyberintimidation (Mélissa Gagnon-Fontaine)

RésuméL’intimidation n’est pas une problématique récente. Par contre, les modes opératoires des auteurs ont certainement évolué avec le temps, notamment avec l’évolution de la technologie. Les cours d’école pouvaient être l’endroit privilégié des auteurs, à cause de l’accessibilité à la victime. De nos jours, les technologies, comme les cellulaires et les réseaux sociaux, permettent de joindre une personne en tout temps, peu importe où elle est. Il n’est donc plus nécessaire que l’auteur et la victime se trouvent dans le même lieu physique. Les actes d’intimidation peuvent se commettre maintenant par l’entremise des moyens technologiques. La technologie est très présente dans la vie des jeunes. Un sondage mené en 2013 par Mediasmarts auprès de 5 436 jeunes Canadiens de 4e année à la 11e année (5e secondaire au Québec) montre que 99% de l’échantillon ont un accès à Internet en dehors de l’école à partir d’une variété d’appareils, principalement mobile. Globalement, 45% des participants ont un cellulaire ou un téléphone intelligent et la proportion s’élève à 85% pour les participants en 11e année (Steeves, 2014). Cette note de recherche porte  sur le contenu Internet en lien avec la cyberintimidation de sites Internet de divers services de police du Canada afin d’examiner quels types d’informations sont présentés et s’il y a une certaine cohérence entre les sites Internet.

Ce contenu a été mis à jour le 16 février 2016 à 17 h 23 min.