Les détectives privés remplacés par les hackers? La nouvelle économie du piratage informatique.

Alors que The Atlantic nous propose cette semaine un article (dans sa section économie) sur le lent déclin de la figure emblématique du détective privé, le New York Times, également dans sa section affaires, dresse le portrait d’un site internet (Hacker’s List) dont la principale activité consiste  à mettre en relation des particuliers ou des entreprises qui souhaitent accéder à des informations privilégiées sur des conjoints, des concurrents, des employés, des clients, etc., et des pirates informatiques susceptibles de leur procurer ces renseignements.Le site joue le rôle d’intermédiaire de confiance, en retenant l’argent du client en fidéicommis jusqu’à ce que ce dernier confirme être satisfait du travail du pirate, ce qui permet à Monsieur et Madame tout-le-monde d’accéder à ce type de services avec un minimum de garanties généralement absentes dans les marchés illégaux. L’article du NYT mentionne également d’autres sites qui exploitent ce filon, signe que l’on assiste peut-être à la démocratisation des services de piratage qui viendraient se substituer aux services d’enquêteurs privés répondant habituellement à ce type de demandes.

Schéma logique du processus d’attribution des contrats et de transfert des fonds

1 Hacker's List

 

Ce contenu a été mis à jour le 29 juin 2015 à 10 h 37 min.